A l’instar du naturisme, le minimalisme est un mouvement qui prône le retour aux fondements de la vie, en opérant une transformation permettant de se libérer de la culture matérielle pour vivre plus léger et voir le monde sous un jour nouveau. La simplicité volontaire, la sobriété heureuse et le partage sont les points d’intersection de ces deux philosophies de vie…
La propriété matérielle ne mène pas forcément au bonheur
Si les naturistes sont animés par le désir de renouer avec la nature, en se débarrassant du carcan des vêtements et des entraves sociales et culturelles, les minimalistes, eux, adoptent un style de vie qui repose sur le désencombrement, la simplicité et le partage. Pour les adeptes des deux mouvements, les biens matériels ont pour unique fonction d’assurer un confort incompressible.
Adhérer au minimalisme, c’est tendre vers plus d’authenticité, construire des ponts avec l’autre et cultiver son ouverture sur le monde tout en remettant en cause sa perception des biens matériels. Bien souvent, nous rattachons à tort la « propriété matérielle » à la notion de bonheur. C’est précisément ce raccourci que le minimalisme tente de bousculer.
Une alternative viable à la surconsommation
Dans un contexte socio-économique difficile, marqué par les tensions sécuritaires et la crise écologique, le mouvement minimaliste prend de l’ampleur, notamment aux Etats-Unis, et s’impose comme une alternative sérieuse au train de vie infernal de la société de surconsommation. Bien qu’il soit très peu structuré, le mouvement minimaliste est de plus en plus relayé, notamment par des blogs personnels et forums de discussion qui relatent le quotidien des personnes qui ont adhéré à cet état d’esprit. Nous vous proposons une vidéo de la communauté « Maman Minimaliste », qui explique d’une façon amusante les bases du minimalisme.
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