Au même titre que la gelée royale et le miel, la propolis est une résine précieuse fabriquée à partir de la sève récoltée par les abeilles sur les bourgeons des arbres. Mélangée à leurs sécrétions, la propolis protège la ruche des agressions externes auxquelles elle est exposée. Curieusement, ce matériau n’est pas sans effet sur notre capital santé. Explications…
Adoptée par les Romains
Bien qu’il soit laborieux de dater avec précision la découverte des vertus médicinales de la propolis, il est de notoriété générale que les Romains l’ont érigée en vedette dès leurs premiers batailles ! La propolis intégrait le nécessaire à survie lors des campagnes militaires et servait à désinfecter les plaies sur les champs de bataille. Du temps des pharaons, les nobles d’Egypte en faisait un usage alternatif, calmant et antalgique.
Sont-ce là des élucubrations historiques ? Loin de là. La science a appuyé à de nombreuses reprises les propriétés antibactérienne, antiseptique, anti-inflammatoire et anesthésiante de la propolis. Ces vertus trouvent leur origine dans la composition exceptionnelle de la substance, qui renferme des huiles essentielles, du pollen, des antioxydants, des vitamines et des minéraux à des doses savamment orchestrées par Dame Nature.
Des mycoses à la gastrite
Forte de son arsenal naturel, la propolis concoure à soigner nombre de maladies infectieuses, comme celles de la peau (mycoses), de la sphère ORL (angines, sinusites) et du système digestif (gastrite...). Ce petit miracle de la nature est également infaillible contre l’extinction de la voix ainsi que certains désagréments buccaux, notamment les gingivites et les aphtes.
Associée à la gelée royale, la propolis catalyse nos défenses immunitaires et prévient les faiblesses de l’hiver. Enfin, elle vous sera d’une grande aide lors des processus de cicatrisation. Un allier santé brut qui vous renforce, naturellement. Ne dit-on pas que « le médecin soigne, la nature guérit » ?
Crédit photo : Andria
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